Les chantiers navals de Saint-Nazaire bientôt mis en vente


La banque coréenne KDB qui détient STX a déjà réalisé la plaquette de vente de ses filiales européennes pour démarcher les investisseurs. 

L'actionnaire principal des chantiers navals STX, la banque sud-coréenne KDB, a formalisé son intention de vendre ses filiales européennes, a-t-on appris vendredi 23 mai auprès de représentants syndicaux de STX France à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).



"La direction a informé jeudi le comité d'entreprise qu'une plaquette avait été réalisée pour démarcher les investisseurs", a déclaré à l'AFP Christophe Morel, délégué syndical CFDT.
"Cette plaquette aurait été réalisée par la banque Crédit suisse, apparemment mandatée pour la vente", a-t-il ajouté.

Selon Nathalie Durand, secrétaire de la section FO de STX France, "la direction (du site français, ndlr) a fait comprendre qu'elle avait appris l'existence de cette plaquette par une voie détournée".
La Korea Development Bank (KDB), qui a pris l'an passé le contrôle de la maison mère, coréenne, de STX, incapable de lui rembourser ses dettes, avait annoncé en fin d'année vouloir revendre ses filiales européennes afin d'obtenir des liquidités.

L'Etat français dispose d'un droit de veto

Pour Christophe Morel, la diffusion de la plaquette s'inscrit dans "la poursuite du processus de vente initié par KDB".

"Cela ne change pas grand chose pour l'instant. Cette plaquette montre simplement que KDB chercher à se donner les moyens de vendre", a-t-il ajouté.

STX France n'a pas souhaité commenter cette information, son directeur de la communication, Christophe Mabit, soulignant qu'"il n'y a pas d'expression de la direction de STX sur ce sujet".

En pratique, une éventuelle vente "peut mettre énormément de temps et ne jamais aboutir", a souligné Christophe Morel.

L'Etat français est actionnaire à 33,3% de STX France et dispose d'un droit de veto. La société est détenue à 66,6% par le finlandais STX Europe, lui-même filiale du sud-coréen STX.

Commande d'un nouveau paquebot géant

"Plus que l'identité de l'actionnaire, l'important est la question de la stratégie et des moyens", souligne François Janvier, élu CFE-CGC, soulignant que le pacte d'actionnaire actuel avec l'Etat était "favorable" au site français.

Après une période difficile, les anciens Chantiers de l'Atlantique, qui emploient plus de 2.000 salariés et font vivre quelque 4.000 sous-traitants, prévoient de travailler à pleine capacité durant les cinq prochaines années grâce à une série de commandes importantes, notamment celle, le 9 mai, d'un nouveau paquebot géant Oasis pour environ un milliard d'euros.


Selon la journal spécialisé Mer et Marine, KDB serait déjà entré en négociations avec l'allemand Meyer Werft pour la vente des chantiers finlandais.

Commentaires

  1. Anonyme24.5.14

    tout fout le camp,une preuve de plus qu'il faut destituer hollande et son "staff",valls en 1er et ne pas donner credit a sarko et son equipe aussi et
    bien sur qu'il faut sortir de l'europe a vitesse grand V: toujours les meme baratins et toujours +saignés,alors qu'ils ont les poches pleine..........
    combien de temps va-t-il falloir? qu'on succombe les uns apres les autres !: alors NON a tout ça, NON au traité traitre et O,combien dangereux
    transatlantique et pour l'instant pour essayer de voir autrement puisque l'UMP-PS ont fait leur preuve de trahison votons UPR de mr ASSELINEAU
    ou voyons le FN.....................l'UPR M'APPARAIT PAS MAL,surtout qu'on fait tout pour ne pas en parler

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